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Cette pièce a été jouée pour la première fois aux XIII Rencontres Théâtrales de Marly le roi, au Centre Culturel Jean Vilar

Grâce à l'art de la comédie, un directeur de théâtre jette le trouble le plus complet chez le nouveau préfet d'une petite ville de province...

« …au théâtre, la  parfaite vérité, c’est et ce sera toujours la parfaite fiction. »

Monsieur le Préfet De Caro vient de passer sa première nuit dans son nouveau poste. La préfecture est vide, un accident de chemin de fer ayant mobilisé toute la ville. Il reçoit la visite de Campese, directeur d’une troupe dont le théâtre vient de brûler. Après avoir discuté avec Campese, le préfet finit par le renvoyer en refusant de servir de « miroir aux alouettes ». Campese le menace d’envoyer ses comédiens en lieu et place des personnalités que le préfet doit recevoir ce jour.

Pièce à la fois tragique et comique, aussi dérangeante que celles de la trilogie de Pirandello, à qui l’auteur rend hommage en jouant sur l’équivoque de l’identité des « personnages ». Cette identité véritable des êtres ne modifie en rien les faits : tout ce qui se passe sur scène est vrai et, corollairement, tout ce qui est vrai est aussi spectacle.