Marivaux

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2 pièces de Marivaux

Jeudi 5 Fevrier 2004 à 20h 45

 

INJEP

 Marly le roi

11 rue Paul Leplat

Entrée libre

LES ACTEURS DE BONNE FOI

 

 

Cette pièce a été jouée pour la première fois aux XI Rencontres Théâtrales de Marly le roi, au Centre Culturel Jean Vilar


Dans une maison de campagne sont réunis maîtresses et domestiques sous le prétexte sérieux d’y  célébrer un mariage.

Les choses ne se passent pas comme le voudrait la maîtresse de maison. -. Manipulée par une
«amie» plus riche et bien obligée de lui plaire, elle devient la marionnette d’un jeu qu’elle croit 

diriger, alors qu’elle se laisse étourdir et amuse ta compagnie

Le jeu des domestiques s’ inscrit en parallèle à ceux des maîtres et tout finira par s’arranger

 parce que chacun sait « faire semblant de faire semblant»

C’est la grande leçon de MARI VAUX : reconnaître la vérité des cœurs à travers le mensonge

 du langage et les nécessités de la vie matérielle.

Publiée en 1757, mais jugée sans doute trop subtile et trop originale à
l’époque, cette pièce n’a été montée au théâtre qu’en 1957


L'ÉCOLE DES MÈRES

 

 

Cette pièce a été jouée pour la première fois,

le 10 Mai 2003 au centre culturel Jean Vilar de Marly le roi


L’intrigue est vite campée et les spectateurs n’ont pas de mal à suivre le sujet dévoilé, grâce

 aux domestiques, en scènes d’introduction... La place des jeunes gens de l’époque s’impose

 avec difficulté, mais la raison domine et l’amour triomphera!


Directement inspirée de l’École des Femmes de Molière, cette pièce permet à l’autoritarisme

 de la Mère, Madame Argante de se manifester, dans la tradition du théâtre comique... Mais ce

 qui appartient en propre à Marivaux est l’intérêt qui réside dans la figure de la fille, Angélique

 loin d’être une nouvelle version d’Agnès, cette très jeune fille est une héroïne purement
marivaudienne car, bien que ne connaissant pas le monde, elle montre déjà une lucidité et des
exigences des plus grands rôles de femmes du théâtre de Marivaux.

Pendant tout le XVIIIe siècle, cette pièce connaît une fortune étonnante et son auteur

 lui-même s’y référera lorsqu’il écrira La Mère Confidente dont la protagoniste est comme une

 contre-épreuve de Madame Argante.

Créée en 1732 par les Comédiens Italiens, cette pièce fut reçue très
favorablement et souvent reprise à l’Hôtel de Bourgogne. Reprise en 1809
à la Comédie Française, elle sera reçue froidement par la critique et
déclarée comme une des moindres oeuvres de Marivaux

 


 

 

Mise à jour du 12/02/2004